Symptômes du rhume des foins

Symptômes du rhume des foins : comment se développent-ils ?

Avec le rhume des foins, le corps réagit de manière allergique aux composants protéiques du pollen végétal présents dans l'air ambiant (aéroallergènes). Là où le corps entre en contact avec ce pollen (muqueuses du nez, des yeux et de la gorge), les symptômes typiques du rhume des foins apparaissent.

Les protéines du pollen provoquent la libération par l'organisme de messagers inflammatoires (comme l'histamine) : ceux-ci dilatent les vaisseaux sanguins, provoquant un gonflement de la muqueuse nasale. Les messagers inflammatoires attirent également les cellules du système immunitaire, qui déclenchent une réaction inflammatoire au niveau des muqueuses.

Ces processus se manifestent ensuite par des symptômes typiques du rhume des foins, par exemple

  • nez qui démange, bouché ou qui coule
  • conjonctivite avec yeux irrités, rougis et larmoyants
  • paupières enflées
  • éventuellement aussi des démangeaisons des muqueuses de la bouche et de la gorge
  • Troubles du sommeil la nuit et donc fatigue importante le jour
  • Se sentir mal avec des membres douloureux et de la fatigue (semblable à un rhume)

Les symptômes de l’allergie au pollen surviennent dès et aussi longtemps que les plantes concernées libèrent leur pollen dans l’air. Lors des hivers doux, l’aulne et le noisetier, par exemple, peuvent commencer à fleurir tôt. Les personnes allergiques à ces plantes peuvent donc ressentir des symptômes dès décembre ou janvier.

Allergie croisée

Chez certaines personnes, les symptômes du rhume des foins s’accompagnent d’une intolérance à certains aliments. La cause en est ce qu’on appelle une allergie croisée. Le corps réagit de manière allergique non seulement aux protéines contenues dans le pollen des plantes, mais également à des protéines similaires présentes dans les aliments.

Par exemple, la plupart des personnes allergiques au pollen de bouleau ne tolèrent pas les pommes, les noisettes ou les cerises crues. Lorsque de tels aliments sont consommés, le corps des personnes concernées réagit de la même manière que si le pollen l’avait « envahi » :

Dans certains cas, une allergie croisée ne survient que temporairement, par exemple lors de phases stressantes de la vie.

Vous pouvez en savoir plus sur les réactions croisées chez les personnes allergiques dans l’article Allergie croisée.

Aperçu des allergies croisées importantes :

Type de pollen

Allergènes croisés possibles dans ces aliments

Pollen d'arbres (comme le bouleau, l'aulne, le noisetier)

pomme (crue), abricot, figue, cerise, kiwi, nectarine, pêche, prune, carotte, pomme de terre (crue), céleri, soja, noisette

Armoise

Épices (comme l'anis, le paprika), carotte, mangue, céleri, graines de tournesol

L'ambroisie (ambroisie)

Banane, concombre, melon, courgette

Pollen de graminées et de céréales

Farine, son, tomates, légumes

Asthme allergique

La réaction allergique au pollen provoque une réaction excessive du système immunitaire au niveau des bronches. Celles-ci se contractent (bronchoconstriction) et forment une sécrétion visqueuse. Il est donc particulièrement difficile pour les personnes concernées d'expirer.

L'asthme allergique est une maladie grave. C’est précisément parce que le lien entre le rhume des foins et l’asthme devient de plus en plus évident grâce à la recherche que les symptômes du rhume des foins ne doivent pas être ignorés – ils peuvent, pour ainsi dire, constituer un stade préliminaire de l’asthme. Il est donc doublement judicieux de faire traiter les symptômes de l’allergie au pollen :

Vous pouvez en savoir plus sur les options de traitement du rhume des foins dans l'article Rhume des foins – thérapie.