Hypothyroïdie : nutrition – ce dont vous devez tenir compte

Pourquoi la glande thyroïde a besoin d'iode

La glande thyroïde a besoin d’iode pour la production d’hormones – en cas d’hypothyroïdie ainsi que dans le cas d’une thyroïde saine. En cas de carence en iode, la glande thyroïde peut grossir (goitre, goitre par carence en iode) et développer une hypothyroïdie.

Le corps doit absorber l'iode par l'alimentation. Les besoins quotidiens des adolescents et des adultes (jusqu'à 50 ans) sont de 200 microgrammes – une quantité infime qui n'est pourtant pas atteinte par de nombreuses personnes. En effet, l'Allemagne, comme beaucoup d'autres pays d'Europe centrale, est une région naturellement carencée en iode : l'eau potable, le sol et donc aussi les cultures vivrières qui y sont cultivées sont pauvres en iode.

Afin de pouvoir couvrir les besoins quotidiens en iode, une attention particulière doit donc être accordée à une alimentation riche en iode. En accord avec le médecin, il peut également être nécessaire de prendre des suppléments d'iode.

Régime riche en iode pour l'hypothyroïdie

En revanche, dans la thyroïdite de Hashimoto, des quantités très élevées d’iode doivent être évitées. Ils peuvent accélérer l'évolution de la maladie. Vous pouvez en savoir plus à ce sujet dans l’article « Thyroïdite de Hashimoto ».

Hypothyroïdie : Nutrition pendant la grossesse

Pendant la grossesse, les besoins en iode sont accrus car deux glandes thyroïdiennes (la maternelle et la fœtale) doivent être approvisionnées en oligo-élément. Les besoins quotidiens des femmes enceintes sont donc de 230 microgrammes d’iode, qu’elles souffrent ou non d’hypothyroïdie. Un régime alimentaire composé d’aliments riches en iode ne peut à lui seul répondre à cette exigence.

En consultation avec le gynécologue, les femmes enceintes doivent également prendre des comprimés d'iode pour éviter un approvisionnement insuffisant. Cela pourrait entraîner la formation d'un goitre chez la femme et un développement altéré du cerveau et du système nerveux chez l'enfant à naître.

Ainsi, les recommandations suivantes pour un apport adéquat en iode s'appliquent aux femmes enceintes :

  • manger du poisson de mer au moins deux fois par semaine (aiglefin, goberge, cabillaud, plie)
  • boire du lait régulièrement
  • utilisez uniquement du sel de table iodé
  • préférez manger des aliments à base de sel de table iodé

Les experts recommandent également aux femmes enceintes atteintes de maladies thyroïdiennes auto-immunes (par exemple la maladie de Basedow, la thyroïdite de Hashimoto) de prendre suffisamment d’iode.

Hypothyroïdie : nutrition pendant l'allaitement

Les besoins en iode sont également augmentés pendant l’allaitement, car l’oligo-élément est transmis à l’enfant avec le lait maternel. Les femmes qui allaitent devraient consommer 260 microgrammes d’iode par jour – par l’alimentation ainsi que sous forme de comprimés d’iode. Cela s'applique aussi bien aux femmes avec et sans hypothyroïdie. Le régime alimentaire et l’apport supplémentaire en iode doivent suivre les mêmes recommandations que pour les femmes enceintes.