Application de prescription : comment ça marche

Comment obtenir une application sur ordonnance ?

Lorsque la loi entrera en vigueur, environ 73 millions de personnes assurées auprès de l’assurance maladie légale auront le droit de recevoir des appareils médicaux numériques.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi dite de décembre 2019 sur la numérisation, les médecins et psychothérapeutes peuvent prescrire les applications à leurs patients. La caisse d’assurance maladie prendra alors en charge les frais. Toutefois, cela ne s’applique qu’aux applications certifiées en conséquence. En conséquence, la gamme est encore réduite à l’heure actuelle. Vous pouvez découvrir quelles applications sont disponibles sur ordonnance dans l’annuaire DiGA.

Prescription d'un médecin ou d'un thérapeute

Les médecins et psychothérapeutes peuvent prescrire des applications de ce répertoire. Ils délivrent au patient une prescription pour l’application numérique. Le patient soumet cette ordonnance à sa caisse d'assurance maladie et reçoit un code avec lequel il peut télécharger gratuitement l'application.

S'adresser directement à la caisse d'assurance maladie

Vous pouvez également demander l'application directement auprès de la caisse d'assurance maladie sans prescription médicale. Dans ce cas, vous devez toutefois prouver que l'application est adaptée à vos symptômes en fournissant des dossiers de traitement, des diagnostics ou similaires. Un certificat médical n’est alors pas nécessaire. Il est préférable de se renseigner à l'avance auprès de votre caisse d'assurance maladie.

À quelles exigences une application sur ordonnance doit-elle remplir ?

Exclusion des risques

Chaque application de santé numérique doit subir et réussir une procédure de test auprès de l'Office fédéral des médicaments et des dispositifs médicaux (BfArM) afin d'être incluse dans l'annuaire des applications de santé numérique remboursables (annuaire DiGA).

Il est notamment vérifié si l'application peut présenter un risque pour la santé de l'utilisateur et si l'application présente réellement un avantage médical. La protection des données et la convivialité sont également mises à l’épreuve.

Prestation médicale

Toutes les applications annoncées comme applications de santé ne figurent pas dans le répertoire. Pour être incluse dans le catalogue DiGA, la candidature doit

  • reconnaissance
  • Stack monitoring
  • traitement
  • allégement
  • ou une indemnisation

de maladies, de blessures ou d'invalidités. Cet annuaire récapitule les informations les plus importantes sur l'application à destination des médecins, psychothérapeutes et patients.

Facilité d’utilisation

Les applications doivent également être faciles à utiliser et exemptes de publicité. Les données personnelles ne peuvent pas être utilisées à des fins publicitaires. Toutes les informations médicales doivent être conformes aux normes professionnelles en vigueur.

Les développeurs d'applications doivent demander à être inclus dans le répertoire. La période d'évaluation par le BfArM peut aller jusqu'à trois mois.

Quelles applications de santé sont couvertes par l’assurance maladie ?

Les patients peuvent découvrir quelles applications sont déjà couvertes par les caisses d’assurance maladie dans l’annuaire des applications numériques de santé remboursables (annuaire DiGA). Jusqu’à présent (en octobre 2020), seules deux applications y sont répertoriées sur ordonnance : une pour soutenir le traitement des acouphènes et une autre pour gérer les troubles anxieux généralisés.

21 autres applications sont actuellement testées. Le BfArM a consulté les fabricants pour environ 75 autres demandes. La gamme d’applications proposées par les médecins s’élargit ainsi progressivement.

Vos données de santé sont-elles sécurisées ?

La protection et la sécurité des données figurent parmi les priorités absolues de l'examen du BfArM. En effet, les données de santé sont considérées comme des données personnelles sensibles et font l’objet d’une protection particulière. Chaque application sur ordonnance doit répondre à toutes les exigences du règlement général sur la protection des données (RGPD) et de l'ordonnance sur les applications de santé numérique (DiGAV).

Cela signifie que l'application ne doit pas continuer à stocker des données personnelles après la fin de l'application. Le RGPD stipule explicitement que ces données sensibles doivent être supprimées. Si le fabricant enfreint la réglementation, il peut être radié du registre et condamné à une amende.

Les applications répertoriées dans l’annuaire offrent donc un certain standard de qualité. Néanmoins, vous devez discuter avec votre médecin si et quelle application peut être utile dans votre cas individuel et quelles données sensibles l'application a réellement besoin pour votre thérapie.