Régime diverticulite : conseils et recommandations

Que faut-il considérer dans l’alimentation ?

Le régime alimentaire approprié en cas de diverticulite dépend du stade de la maladie et doit donc toujours être discuté avec le médecin. Dans la phase inflammatoire aiguë, il est important d’avoir une alimentation pauvre en fibres et légère qui n’exerce pas de pression supplémentaire sur les intestins. En revanche, lorsque l’inflammation disparaît, un régime riche en fibres est nécessaire pour prévenir une inflammation supplémentaire.

En cas de diverticulite aiguë – c'est-à-dire de diverticules douloureusement enflammés – il est avant tout important de soulager l'intestin autant que possible. Dans certains cas, il est judicieux d’éviter complètement les aliments solides pendant quelques jours en parallèle d’un traitement antibiotique.

De nombreux médecins déconseillent désormais de s'abstenir de nourriture, c'est-à-dire de ne pas manger du tout. Cependant, cela doit être décidé au cas par cas.

Même dans le cas d'une diverticulite non compliquée traitée en ambulatoire, l'accent est mis sur le soulagement de l'intestin. Les diverticulites légères sont souvent traitées initialement avec des aliments liquides et un régime léger, mais dans certains cas, un régime alimentaire normal est également possible. Assurez-vous de discuter de votre « régime de diverticulite » particulier avec votre médecin !

Une fois l’inflammation atténuée, les médecins prescrivent généralement une augmentation progressive du régime, par exemple :

  • Thé et biscottes
  • Soupes douces

Il est très important d’éviter les aliments épicés comme le piment ou le gingembre, ainsi que les aliments gras et flatulents pendant cette phase du régime diverticulite. Au fil du temps, il est généralement possible d’ajouter de plus en plus d’aliments à l’alimentation.

Que peut-on manger en cas de diverticulite ?

L’intestin a souvent besoin d’un certain temps pour s’habituer aux fibres alimentaires et ne pas réagir par de fortes flatulences, par exemple. Dans le même temps, les fibres alimentaires jouent un rôle clé en rendant les selles du gros intestin volumineuses et molles. Cela empêche la formation de nouveaux diverticules ou la réinflammation des protubérances existantes.

Conseils nutritionnels à long terme en cas de diverticulite/maladie diverticulaire :

  • Mangez beaucoup de fruits et légumes. Ces aliments sont riches en fibres végétales et contiennent beaucoup d’eau. En chemin, ils fournissent à votre corps des vitamines et des composés phytochimiques importants.
  • Observez comment votre corps réagit aux oignons, aux haricots et aux lentilles : ces aliments sont en fait très sains. Toutefois, s’ils vous font ressentir de gros ballonnements, mieux vaut limiter les déclencheurs. Trop de gaz dans les intestins favorise parfois le développement diverticulaire.
  • Certaines personnes ont du mal à absorber la quantité requise de fibres alimentaires uniquement par l’alimentation. Les agents gonflants des selles tels que le son de blé ou d'avoine, les graines de lin moulues ou les cosses de psyllium indien apportent ici un soulagement. Il est important de toujours prendre ces « aides digestives » avec beaucoup d’eau pour éviter la constipation.
  • Boit beaucoup! Les fibres alimentaires ne sont utiles que si vous buvez en parallèle au moins deux litres d’eau ou de tisane.

Consultez votre médecin ou un nutritionniste pour plus d'informations sur le régime alimentaire idéal en cas de maladie diverticulaire et de diverticulite.

Quels produits faut-il éviter ?

Pendant longtemps, on a pensé qu'en cas de diverticules, les noix, les céréales, le maïs et le pop-corn devaient être évités, car ceux-ci se déposent dans les diverticules et déclenchent ainsi une inflammation. Cependant, les experts donnent le feu vert : des études ne montrent désormais aucun risque accru de diverticulite lié à ces aliments. Même pour les graines plus petites comme celles des fraises, celles-ci sont tout aussi sûres à consommer avec des diverticules.

Alcool, tabac et café

viande rouge

Les médecins déconseillent de manger de la viande rouge, c'est-à-dire de la viande de bœuf, de porc, d'agneau ou de chèvre. Cela augmente à la fois le risque de développer des diverticules et des diverticulites. Pour cette raison, les médecins recommandent au moins de limiter la consommation de viande rouge.

Les probiotiques

Certaines études montrent que la maladie diverticulaire entraîne parfois une perturbation de la flore intestinale (microbiome intestinal). Pour restaurer suffisamment de bactéries bénéfiques à la flore intestinale, l’utilisation de probiotiques est souvent favorisée. Ce sont des produits qui contiennent des micro-organismes viables tels que des bactéries lactiques et sont généralement disponibles sous forme de poudre ou de capsules.

Les probiotiques ne font pas partie des produits à éviter avec véhémence, cependant, de nombreux médecins ne recommandent pas les probiotiques pour le traitement des maladies diverticulaires pour les raisons évoquées.