Accident ischémique transitoire : caractéristiques

Qu'est-ce qu'une attaque ischémique transitoire?

Un accident ischémique transitoire (AIT) est une réduction soudaine et brève du flux sanguin vers le cerveau. Il est considéré comme un signe avant-coureur d’un accident vasculaire cérébral : environ un accident vasculaire cérébral sur trois est précédé d’un accident ischémique transitoire, et environ un quart des accidents vasculaires cérébraux qui surviennent chaque année sont des AIT. Contrairement à un « véritable » infarctus cérébral, les symptômes d’un AIT, semblables à ceux d’un accident vasculaire cérébral, disparaissent en 24 heures, voire en quelques minutes.

Familièrement, l’AIT est souvent appelé un « mini-AVC ».

Quels sont les symptômes d’un AIT ?

Un accident ischémique transitoire provoque des symptômes neurologiques à court terme comme ceux qui surviennent lors d’un accident vasculaire cérébral. Leur type dépend principalement de la région du cerveau affectée par le manque passager de flux sanguin. Les symptômes les plus importants comprennent :

  • Perte soudaine et unilatérale de la vision (amaurosis fugax).
  • Perte du champ visuel demi-latéral (hémianopsie) – le champ visuel est la zone de l’environnement que vous voyez sans bouger les yeux ni la tête.
  • Voir des images doubles
  • Perte de sensation ou paralysie incomplète d'un côté du corps (hémianesthésie ou hémiparésie)
  • Trouble de la parole (aphasie), trouble de la parole (dysarthrie)
  • Vertiges, bruits d'oreille
  • Évanouissement

Quel est le traitement d’un AIT ?

Un accident ischémique transitoire est le signe avant-coureur d’un accident vasculaire cérébral imminent. Il faut donc le prendre au sérieux ! Même si les troubles visuels, les engourdissements ou la paralysie disparaissent rapidement, vous devez consulter immédiatement un médecin, si possible dans un hôpital doté d'une unité d'AVC.

Là, des médecins spécialisés vous examineront de près pour découvrir la raison de la réduction temporaire du flux sanguin. Avec un traitement adapté, un nouvel accident ischémique transitoire et un « vrai » accident vasculaire cérébral peuvent être évités dans le meilleur des cas !

Les médecins traitent généralement un AIT avec des inhibiteurs de l'agrégation plaquettaire. Il s'agit de ce qu'on appelle des « anticoagulants », comme l'acide acétylsalicylique (AAS) et le clopidogrel, qui empêchent les plaquettes sanguines (thrombocytes) de s'agglutiner en un caillot et de bloquer ainsi à nouveau un vaisseau. Les patients victimes d'un AVC reçoivent ces « inhibiteurs du thrombus » soit en monothérapie, soit en association.

De plus, les médicaments hypotenseurs tels que les inhibiteurs de l'ECA ou les diurétiques servent à prévenir d'autres accidents ischémiques transitoires et donc également un infarctus cérébral.

Comment se produit un AIT ?

Parfois, les minuscules caillots proviennent de la région du cœur, par exemple en cas de fibrillation auriculaire. Il s’agit de la forme la plus courante de trouble du rythme cardiaque. Des caillots sanguins se forment facilement dans le cœur. Ils voyagent directement avec le sang jusqu'au cerveau, où ils déclenchent un accident ischémique transitoire.

Quel est le déroulement d’un AIT ?

Un accident ischémique transitoire se caractérise par des symptômes éphémères qui n’entraînent généralement pas initialement de complications graves. Cependant, même si les troubles neurologiques disparaissent rapidement, ces accidents vasculaires cérébraux « légers » comportent un risque élevé de récidive, surtout si l'AIT n'est pas traité. Cela signifie qu’ils réapparaissent généralement – ​​souvent dans les premiers jours suivant un AIT. Dans de nombreux cas, un accident ischémique transitoire est également suivi d'un accident vasculaire cérébral aigu avec les complications correspondantes.

Vous pouvez en savoir plus sur les complications d’un accident vasculaire cérébral dans l’article AVC – Conséquences.