Neurofeedback : définition, méthode, processus

Quand fait-on du neurofeedback ?

Exemples d’applications possibles du neurofeedback :

  • TDAH (trouble d'hyperactivité avec déficit de l'attention)
  • Autisme
  • Épilepsie
  • Stress et maladies liées au stress
  • Burn-out et dépression
  • Migraine et autres maux de tête
  • Troubles anxieux, troubles paniques
  • les troubles du sommeil
  • la douleur chronique
  • troubles addictifs comme la dépendance à l'alcool ou la toxicomanie

Généralement, le neurofeedback seul ne suffit pas à traiter une maladie avec succès. Par conséquent, les médecins ont tendance à utiliser le neurofeedback comme thérapie complémentaire à d’autres composants de traitement tels que les médicaments et les thérapies par la parole.

Neurofeedback pour l'amélioration des performances

La thérapie par neurofeedback est efficace comme traitement de soutien pour de nombreuses maladies et affections. La méthode est également parfois utilisée par des athlètes de compétition et des professionnels de la santé (tels que des chirurgiens) pour améliorer leur capacité à performer et à se concentrer.

Comment fonctionne exactement le neurofeedback ?

Le médecin colle de petites électrodes sur le cuir chevelu du patient. Il les utilise pour conduire l'activité électrique du cerveau au moyen de l'EEG. Les ondes cérébrales sont affichées sous forme d'ondes. Cependant, ceux-ci sont difficiles à interpréter pour le profane. Pour cette raison, le patient voit une séquence graphique sur un écran, par exemple celle d'un avion en mouvement. Ce chiffre augmente ou diminue en fonction de l'évolution de l'activité cérébrale.

Entraînement au neurofeedback

Dans l'entraînement au neurofeedback, le patient doit maintenant apprendre à influencer consciemment diverses fonctions cérébrales telles que la concentration, la mémoire, la relaxation, etc. sur la base d'une simple représentation picturale. Pour les enfants, ces entraînements sont conçus de manière ludique : des points de récompense sont attribués pour « déplacer » l'avion avec succès.

Le neurofeedback est-il dangereux ou douloureux ?

Même si la rumeur persiste, le neurofeedback n’administre pas de chocs électriques au patient ! Les électrodes attachées servent uniquement à mesurer l’activité cérébrale, ce qui n’est ni douloureux ni dangereux.